Une arthroplastie peut s’avérer une chirurgie assez lourde, expliquant que chaque patient s’interroge à juste titre pour savoir où se faire opérer d’une prothèse du genou. Si l’expertise ou la renommée du chirurgien restent souvent un critère de choix, cela reste insuffisant : une prothèse de genou réussie commence avant l’opération et s’achève quelques mois après. Voici pourquoi.
Se faire opérer du genou : l’importance des consultations avant pose de prothèse
La pose d’une prothèse totale de genou (PTG) ou unicompartimentale (PUC) doit répondre à des indications très précises, nécessitant un diagnostic minutieux par un chirurgien orthopédique, en associant examen clinique et imagerie médicale.
L’indication la plus fréquente reste une arthrose avancée du genou ou gonarthrose, avec un triple objectif : soulager la gonalgie (douleur au genou), améliorer l’amplitude articulaire et permettre si besoin la reprise d’un sport avec la prothèse.
Avant de se demander où et comment se faire opérer du genou, le patient doit donc d’abord répondre à la question de savoir quand se faire idéalement opérer d’une prothèse ? C’est souvent la douleur, persistante, ou les handicaps au quotidien, qui amènent à cette chirurgie du genou.
Un chirurgien orthopédique peut aussi proposer une chirurgie du genou avec prothèse dans d’autres indications plus limitées, comme :
- Une fragilité osseuse type ostéoporose, polyarthrite rhumatoïde ou ostéonécrose du condyle.
- Une obésité avec ou pas déformation des genoux.
- Une instabilité majeure du genou, avec échec de ligamentoplastie.
- Certaines tumeurs du genou (chondrocarcinome, ostéosarcome…).
Une fois les indications parfaitement posées, le chirurgien orthopédique du genou doit comprendre les attentes du patient, et s’assurer que les objectifs de l’arthroplastie sont réalistes. Un geste technique précis ne suffit pas : il faut aussi de l’expérience et un discours de vérité pour choisir la bonne prothèse.
Opération pour arthroplastie : un choix technique et humain
Se faire opérer d’une prothèse de genou repose à la fois sur un choix technique et humain. Le patient doit choisir un chirurgien du genou dont la technique et le savoir-faire correspondent parfaitement à ses attentes en termes de récupération fonctionnelle et de reprise du sport.
Il doit être conscient que plusieurs visites seront nécessaires après l’acte chirurgical, ce qui impose une relation de confiance totale.
L’idéal est de prendre un chirurgien du genou dont la personnalité est compatible avec celle du patient, pour garantir un échange franc et constructif tout au long du processus. Le savoir et le savoir-faire sont indispensables, mais le « savoir-être » apporte une vraie plus-value pour une relation de confiance sur au moins 3 à 6 mois.
Où se faire opérer d’une prothèse du genou : importance du suivi
Une arthroplastie du genou pour gonarthrose se poursuit obligatoirement d’une rééducation de plusieurs mois, impliquant une collaboration étroite entre le patient, le kiné rééducateur et le chirurgien orthopédique.
C’est ce qui fait notamment la plus-value d’une clinique du sport et de l’arthrose. Outre un plateau technique complet (bloc opératoire, radiographie médicale, appareils de rééducation) et une expertise optimale, les professionnels forment une équipe pluri-disciplinaire habituée à échanger. Avec des regards complémentaires et des connaissances sur les techniques les plus pointues, ils discutent ainsi de chaque cas, pour réévaluer en permanence le traitement avec réactivité et agilité.
Où se faire poser une prothèse de genou : les 5 points à retenir
La chirurgie du genou s’étant considérablement développée, où se faire poser une prothèse du genou devient une question récurrente pour beaucoup : l’analyse s’effectue sur plusieurs critères.
- Une arthroplastie du genou par pose de prothèse ne se limite pas à l’opération et au choix du chirurgien.
- Bien choisir un chirurgien du genou doit se faire sur des critères techniques, mais aussi des facteurs humains reposant sur une vraie relation de confiance.
- Aucune étape ne doit être négligée, que ce soit avant l’opération (imagerie médicale, consultations pré-opératoires) ou après la pose de prothèse du genou (suivi de la rééducation et convalescence).
- Une clinique du sport et de l’arthrose permet une prise en charge plus simple, en réunissant en un seul lieu tous les spécialistes nécessaires.
- Une équipe pluri-disciplinaire habituée à échanger permet au patient de bénéficier de soins optimaux et adaptés.
Contrairement à ce que pensent certains patients, une clinique du sport n’accueille pas que de sportifs professionnels. Elle s’adresse à tout sportif passionné, ainsi qu’à tout patient non sportif visant une récupération optimale de son genou après prothèse.
