A l’occasion de la Journée Internationale des Droits de la Femme, le 8 mars, la Clinique Drouot Sport & Arthrose vous présente 3 portraits de femmes médecins ou chirurgiennes : Dr Diala Thomas, Dr Vanessa Costil et Dr Victoria Tchaikovski. 3 profils différents mais toutes engagées pour promouvoir l’égalité hommes-femmes dans le monde médical.
Dr Diala Thomas, orthopédiatre
Dr Diala Thomas est chirurgienne orthopédiste pédiatrique et exerce à la Clinique Drouot Sport & Arthrose depuis 2019.
Pourquoi avez-vous choisi médecine ?
« Par vocation ! Je ne viens pas d’une famille de médecins.
Mais je me sens fondamentalement soignante. C’est juste qui je suis réellement, c’était une évidence. »
Est-ce que le fait d’être une femme a changé quelque chose dans votre parcours ?
« Oui tout à fait. Je n’ai pas osé choisir chirurgie d’emblée lors de mon internat car plusieurs personnes m’avaient mise en garde sur le fait que cela serait trop compliqué à gérer en tant que femme et future mère…
Nous avons aussi parfois l’impression de devoir faire nos preuves deux fois plus qu’un homme. Donc on est moins tendre avec nous-même, on se met plus de pression. »
Un mot pour les nouvelles générations de femmes médecins ?
« Peu de choses, car les femmes sont majoritaires dans les amphithéâtres de médecine. Mais je leur dirais de foncer car la vie et les possibilités sont vastes, il faut faire ce qu’on aime, le reste suivra !!
Dans la vie tout ne se passe pas toujours comme nous l’avions prévu, alors il faut investir sur soi-même, c’est une valeur sûre ! »
Dr Vanessa Costil, chirurgienne
Dr Vanessa Costil est chirurgienne orthopédiste spécialisé dans les pathologies de la main et du membre supérieur (chirurgie du canal carpien, maladie de Dupuytren, la rhizarthrose, l’arthroscopie du poignet, etc.).
Pourquoi avez-vous choisi médecine ?
« J’ai voulu être médecin puis chirurgien, peut-être parce que j’ai grandi dans une famille de médecins : mon père chirurgien et ma mère médecin. La biologie était ma matière préférée au collège puis au lycée . L’idée d’aider les autres me plaisait. »
Est-ce que le fait d’être une femme a changé quelque chose dans votre parcours ?
« Il y avait très peu de femmes dans le monde de la chirurgie. Par conséquent, j’ai eu l’impression de devoir encore plus faire mes preuves. Lorsqu’on est interne et que l’on va au bloc, on a moins d’opportunités d’opérer que les hommes car nous sommes moins crédible. Il y avait une certaine misogynie dans les service de chirurgie. Enfin malgré le fait que la société change, il reste compliqué de jongler entre vie de famille et vie pro. Finir tard et avoir des responsabilités lorsqu’on est un homme est « normal », beaucoup moins pour les femmes. »
Un mot pour les nouvelles générations de femmes médecins ?
« La médecine s’est énormément féminisée, les promos sont composées de beaucoup de femmes. De ce fait la pratique de la médecine s’est adaptée au nombre croissant de femmes médecins (au niveau des horaires, de la place d’une vie de famille etc). Grâce à toutes ces femmes devenues professeurs ou chirurgiens, cela a ouvert la voie aux générations futures et c’est encore en constante évolution. »
Dr Victoria Tchaikovski, médecin du sport
Dr Victoria Tchaikovski est médecin du sport et spécialisée en rééducation des pathologies de l’appareil locomoteur & rachis.
Pourquoi avez-vous choisi médecine ?
« Mes parents tout deux médecins m’ont toujours donné envie de faire cette profession. Cela correspondait bien au fait d’aider les gens et être dans un métier avec du relationnel.
J’ai une pensée pour ma maman, médecin généraliste qui a arrêté après quelques années de pratique pour élever ses 2 enfants lorsqu’elle est arrivée d’Ukraine en France. Elle travaille maintenant en tant qu’infirmière. »
Est-ce que le fait d’être une femme a changé quelque chose dans votre parcours ?
« Nous avons bien progressé depuis Madeleine Brès (première femme française inscrite à la Faculté de médecine qui a soutenu son doctorat en 1875). Aujourd’hui, pour une femme, la profession médicale est loin d’être ce qu’elle était il y a quelques décennies.
Personnellement ça n’a rien changé à mon parcours, j’ai fait mes choix tout à fait librement, libre de tout préjugé sur la différence homme-femme. Aujourd’hui il n’y a pas de limites autres que celles qu’on pourrait se persuader d’avoir. »
Un mot pour les nouvelles générations de femmes médecins ?
« Aujourd’hui, nous avons les mêmes droits, nous sommes très nombreuses dans les études de médecine, presque majoritaires. Les femmes médecins sont passionnées, plus à l’écoute des patients aussi.
Je leur conseille de foncer et se lancer, c’est long mais ça vaut tellement le coup !
Etre une femme médecin, cela représente d’être passionnée, d’aimer le contact humain mais avoir un sens de l’organisation et de gestion. »
Pour prendre rendez-vous à la Clinique Drouot Sport & Arthrose, rendez-vous sur Doctolib.